La pratique des soins énergétiques ou magnétiques m' est venue à la suite d'une pratique assidue du chigong et arts énergétiques orientaux (shiatsu et points d'acupuncture), mais également à la suite du travail sur l'inconscient, développé dans le cadre de ma pratique psychothérapeutique. En effet, l' accés à l'inconscient psychique permet également de se connecter aux ressources neurovégétatives de l'organisme. Cette connexion, de nature électromagnétique, est possible en mode récepteur, pour recueillir les données énergétiques à analyser, ou en mode émetteur, pour opérer le traitement. Les soins magnétiques ne se substituent pas aux diagnostics et traitements médicaux. Cependant, ils soulagent la zone traitée, rétablissent l'équilibre énergétique de l'organisme et procurent une sensation de bien-être. Concrètement, après un bref échange verbal, les soins magnétiques sont prodigués par imposition directe (toucher) ou indirecte (passes), selon les besoins et objectifs du traitement. Le magnétisme n'agit pas seulement sur le corps physique et peut donc agir au niveau émotionnel et psychique. Dans tous les cas, une séance de soins énergétiques implique un échange entre un receveur et un émetteur, qui confère à ce type de traitement une dimension profondément humaine et empathique.
  De nos jours, le magnétisme, dans ses applications thérapeutiques, subit des influences diverses : Ayurvéda (Inde), Acupuncture (Chine), Chigong (Chine), Reiki (Japon), Shiatsu (Japon), Shamans d’Asie ou d’Amérique (Amérindiens), Sorciers d’Afrique, radiesthésistes, guérisseurs… Quel que soit le nom et l’origine qu’on leur prête, toutes ces méthodes ont en commun d’utiliser le fluide, l’éther, la prima materia, ou l’énergie vitale à des fins thérapeutiques. Les soins énergétiques (magnétisme) permettent donc la transmission d’un émetteur (thérapeute) à un récepteur (patient) d’une donnée ou d’un agent énergétique ou magnétique dont, encore aujourd’hui, on ne connaît pas grand chose, si ce n’est qu’il agit. La science officielle, comme certains médecins, commencent à reconnaître cette pratique et à l’utiliser, l’intégrant sous la dénomination commune d’une médecine « alternative ». Cette reconnaissance, même partielle constitue un progrès, dans la mesure où elle intègre une pratique thérapeutique empirique, ancienne, dont on ne sait pas encore vraiment comment elle fonctionne exactement, mais dont on sait qu’elle fonctionne, et après-tout, n’est-ce pas là l’essentiel ?
  Energie, magnétisme, Prana, Chi, Ether, Fluide, Force vitale, représentent autant de mots par lesquels on tente de désigner l’essence vitale, sans pouvoir encore la définir entièrement, tant la matière première du vivant échappe encore aux investigations scientifiques les plus récentes. De manière certaine, quoique empirique, on sait pourtant qu’elle existe et qu’elle agit. Ainsi l’imposition des mains était pratiquée par les prêtres égyptiens dans un but thérapeutique il y a plus de 3 500 ans. Les druides, shamans et guérisseurs du monde entier connaissent cette pratique et perpétuent cette tradition en complément des pratiques thérapeutiques officielles.
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